Les attaques ont repris ce mardi 6 décembre dans la matinée autour de la cité de Kitshanga, à cheval entre les territoires de Rutshuru et Masisi (Nord-Kivu) entre les rebelles du M23 et les Forces armées de la RDC (FARDC).
C’est depuis 9 heures locales que les armes retentissent à nouveau vers le village Bishaki-Shaki, à environ 10 kilomètres de Kitshanga dans le groupement de Bishusha, territoire de Rutshuru. Des armes lourdes sont mises à contribution dans ces combats.
Certaines sources proches de l’armée affirment que les combats opposent les FARDC aux rebelles du M23. Les acteurs de la société civile ajoutent eux que, des milices locales prendraient aussi part à ces combats pour tenter d’arrêter la progression des rebelles qui sont dans le Bishusha vers Kitshanga et Burungu.
Ces combats ont semé la panique à Kitshanga dans la matinée. Les élèves qui étaient déjà en classe sont retournés à la maison et d’autres activités socio-économiques tournent désormais au ralenti dans la cité.
La zone de Kitshanga est cependant partagée entre au moins quatre principaux groupes armés. Ce qui, selon des sources locales, inquiète plusieurs civils rendant la situation de cette zone très explosive.
Ces mêmes sources ajoutent que, depuis plus d’une semaine, au moins quatre groupes armés ont déployé leurs troupes ouvertement dans la zone autour de Kitshanga. Il s’agit de l’APCLS de Janvier Karairi localisé dans la cité de Kitshanga et village Nyakabingu, Nyatura de Jean-Marie, qui s’est déployé entre Nyakabingu et Burungu, CMC de Domi est dans Bishusha, et NDC-Rénové de Guidon s’est déployé vers Mwesso et Bukombo.
A la suite de cette forte présence des groupes armés, certains groupes ethniques menacés par ces combattants surarmés ont fui le milieu.
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