Au cours de la dernière semaine, les forces du RDF/M23 ont aveuglément bombardé la commune rurale de Kanyabayonga, située entre les territoires de Rutshuru et Lubero, à 140 km au nord de Goma. Ces attaques ont tragiquement blessé au moins 19 personnes, dont 4 enfants, et tué 14 autres. Au total, elles ont largué 24 bombes sur la région depuis le lundi 17 juin 2024.

Ces bombardements sont considérés comme des crimes de guerre et des actes de génocide. Ils suscitent une demande d’action urgente de la part des autorités gouvernementales pour repousser les agresseurs et protéger la population civile. En parallèle, dans la région montagneuse de Rushihe, située entre les groupements de Tongo et Bukombo, le RDF aurait également assassiné cinq civils innocents, ajoutant à la liste des atrocités commises dans le territoire de Rutshuru.

La communauté internationale regrette vivement de rester silencieuse face à ces violations des droits humains, malgré la gravité des événements. Cependant, on salue le courage et la détermination des forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) et des groupes locaux de résistance, connus sous le nom de Wazalendo, à défendre l’intégrité territoriale du pays. Aimé Mukanda Mbusa, notable de Rutshuru et activiste des droits humains, appelle les autorités à intervenir rapidement et efficacement pour mettre fin aux violences et assurer la sécurité des civils dans les zones affectées.

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Les récents événements à Kanyabayonga et dans d’autres parties de Rutshuru soulignent l’urgence d’une intervention internationale concertée pour protéger les civils et poursuivre les responsables des crimes de guerre. Une action décisive est nécessaire pour restaurer la paix et la sécurité dans ces régions dévastées par les conflits.


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