Au-delà des raisons énumérées pour motiver la motion contre Chérubin Okende, on ne peut pas ne pas situer la démarche des initiateurs, dans le contexte politique actuel.

Le moins à retenir est que la motion de défiance contre le numéro 1 des Transports, Voies et communication et désenclavement, intervient dans un environnement politique quelque peu particulier, marqué par la polémique, mieux la controverse autour de l’appartenance de Moïse Katumbi à l’USN. Ceci expliquerait-il cela ?

Chérubin Okende

Tout ce que l’opinion sait également, est qu’à la suite des propos tenus, il y a peu, par Olivier Kamitatu, porte-parole de Moïse Katumbi, des bonzes de l’USN sont montés sur leurs grands chevaux, pour demander au leader d’Ensemble pour la République, dont l’ombre plane sur la présidentielle de 2023, de tirer toutes les conséquences de sa posture actuelle. En clair, ces  » griots » de la nouvelle Majorité parlementaire pro-Félix Tshisekedi, demandaient et continuent à demander à l’ancien gouv de l’ex-Katanga de renoncer à tous les postes occupés par des membres de son parti, au nom du partenariat avec l’USN.

Dès lors, doit-on penser que Chérubin Okende est la première victime de la  » mise à mort  » des Katumbistes encore présents dans les différentes institutions du pays ? Evidemment, soit épargnés des délégués d’Ensemble à des postes électifs. Car, leur bail tient à un mandat.

On rappelle que la  motion contre Okende  a été déposée  le mercredi 12 octobre au bureau de l’Assemblée nationale.

D’après le député national Anicet Babanga Mpotiyolo, élu d’Inongo-ville, toutes les conditions constitutionnelles, en ce qui concerne une motion de défiance avaient déjà  été réunies.

Le mouvement de collecte des signatures pour une motion contre le ministre de Transport a débuté au cours de la plénière de mardi 11 octobre en présence du concerné.

« En vertu de l’article 146 de la Constitution, si cette motion de défiance a réuni plus de 50 signatures, elle peut être soumise à l’examen et au vote dans les 48 heures prochaines« , avait expliqué l’auteur de ladite motion.

La motion de défiance contre Chérubin Okende est la deuxième depuis le début de cette législature, après celle qui a emporté le 30 mars dernier, le ministre de l’Economie nationale Jean-Marie Kalumba, accusé en son temps de mégestion. Les mêmes causes produiront-elles les mêmes effets ? Trêve de supputations.

Par Gédéon Ngango


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