Fraîchement nommé vice-premier ministre de la Défense en République démocratique du Congo (RDC), Guy Kabombo lance un défi audacieux : apporter des « solutions idoines » aux problèmes chroniques de l’armée congolaise. Cette promesse intervient alors que les Forces armées de la RDC (FARDC) font face à une situation critique dans le Nord-Kivu, où la rébellion du M23 gagne du terrain.

Lors de sa prise de contact avec le Haut commandement militaire au camp Lieutenant-Colonel Kokolo à Kinshasa, Kabombo a écouté attentivement les défis et priorités présentés par le Chef d’état-major de l’armée, Christian Tshiwewe. Le nouveau ministre affiche une détermination sans faille, s’engageant à mobiliser l’ensemble du gouvernement pour résoudre les problèmes de l’armée.

Kabombo exhorte les militaires des FARDC à faire preuve d’abnégation, de patriotisme et de discipline. Son objectif : sauvegarder l’intégrité territoriale et reconquérir les zones actuellement sous contrôle ennemi.

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Le contexte de sa nomination est particulièrement tendu. Le M23, soutenu par le régime de Paul Kagame au Rwanda, poursuit son expansion dans le Nord-Kivu. Face à cette avancée, certaines unités des FARDC ont abandonné le combat, conduisant à la condamnation à mort d’une vingtaine de militaires pour « fuite devant l’ennemi ».

Le défi qui attend Kabombo est colossal. Il devra renforcer la défense du territoire national, restructurer les Forces Armées, et mener une offensive pour reconquérir les localités occupées. La réussite de sa mission pourrait bien déterminer l’avenir de la stabilité dans l’est de la RDC.

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Alors que le pays retient son souffle, une question demeure : Guy Kabombo réussira-t-il là où ses prédécesseurs ont échoué ? L’avenir de l’armée congolaise et la sécurité de millions de Congolais dépendent de sa capacité à transformer ses promesses en actions concrètes.