L’ONG-DH convention pour le respect des droits humains (CRDH) antenne de Mambasa dans la province de l’Ituri dit avoir approfondit des enquêtes sur la mort d’un élément de la police nationale congolaise en date du 10 décembre 2020 à Epulu. D’après John Vuleveryo, coordonnateur adjoint de cette structure de défense des droits de l’homme, ce policier quittait Mambasa pour Kisangani avant d’être arrêté à la barrière d’Epulu par des écogardes de la réserve de faune à okapi d’Epulu sans motif valable.
« C’est depuis le samedi 13 décembre 2020 que les services de monitoring de la CRDH œuvrant dans la chefferie des Bandaka ont été saisi qu’un élément de la PNC matriculé sous le n° 1198508542164 qui venait de Mambasa pour Kisangani en date du jeudi 10 décembre 2020 a été arrêté à la barrière des écogardes basés à Epulu sans aucun grief lui reproché. Malheureusement, dans les mêmes circonstances de temps et de lieu, la victime a été jeté manu militari au cachot a été torturé », a-t-il fait savoir
Avant d’ajouter que :
« Très tôt le matin vers trois heures, la victime n’avait plus de force jusqu’à ce que pour effacer les traces, ses bourreaux vont le conduire dans la forêt où ils ont décidé de l’abattre et décideront en violation des règles qui régissent les funérailles en RDC de l’enterrer dans la brousse comme un chien.
La CRDH s’inquiète de voir que les assassins de ce compatriote policier de la République Démocratique du Congo se glorifiés ces jours-ci en héros dans tous les cabarets et bistros d’Epulu-centre comme étant des acteurs principaux de la mort brutale de ce jeune policier qui servait avec dévouement la RDC.
Selon les rapports 2019 et 2020 de la CRDH-Mambasa, les écogardes basés à Epulu ne sont pas à leurs premiers forfaits celui de mettre fin brutalement aux vies humaines au mépris des textes légaux et réglementaires à la matière, notamment les Articles 16 et 161 de la constitution de la RDC qui consacrent la sacralité de la vie humaine.
La CRDH demande aux autorités politico-administratives particulièrement les autorités de la RFO Epulu de faciliter l’auditeur dans sa mission faute pour eux de le faire, leurs comportements ne sera pas loin de la complicité.
Par Alexis K