Action des jeunes pour le bien-être social « AJBS » en sigle, dénonce et rejette la désignation de Ronsard Malonda comme candidat des confessions religieuses à la présidence de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI).
AJBS redoutant cette expérience malheureuse de la confiscation de la volonté de notre peuple, Action des jeunes pour le bien-être social dénonce et rejette la désignation non consensuelle et précipitée de Monsieur Ronsard Malonda, candidat des confessions religieuses minoritaires, à la présidence de la CENI en complicité avec le bureau de l’Assemblée nationale, en violation une fois de plus de la chambre basse du Parlement.
Cette ONG qui milite pour la défense des droits de l’homme en RDC, exige avant toute désignation de nouveaux animateurs de la CENI, l’examen du rapport sur les trois dernières séquences électorales (2006, 2011 et 2018) ainsi qu’un audit indépendant par une commission spéciale composée des délégués de la société civile (quelques ONG des droits de l’homme), des observateurs nationaux de la Dépense publique, de l’inspection générale des finances et des délégués des Nations Unies, suivi des profondes réformes juridiques, organisationnelles et fonctionnelles de la CENI.
«À toute fin utile, aucun ancien membre de la CENI ne devra faire partie de la nouvelle équipe tant au niveau national que provincial. À quoi bon d’organiser les élections
si les élus seront remplacés par des personnes nommées ?
C’est tout simplement un coup d’État et une confiscation de la souveraineté du peuple», s’interroge Roger NZUMBU, président national de l’ONG-AJBS.
“En ce qui concerne les propositions des lois Minaku-Sakata, Action des jeunes pour le bien-être social rejette catégoriquement ces propositions de lois qui visent à vider de sa substance le pouvoir judiciaire et à protéger des criminels économiques et violeurs des droits humains”, a-t-il poursuivi.
En ce qui concerne la situation sécuritaire dans la partie Est du pays, ONG – AJBS fait remarquer que les querelles au sommet de l’État, particulièrement entre Front commun pour le Congo et le Cap pour le changement (CACH) empêchent le gouvernement d’assumer ses charges en matière de sécurité et de protection des frontières nationales.
Roger NZUMBU appelle les institutions du pays à prendre leurs responsabilités en vue de « garantir la paix, la sécurité et l’État de droit pour attirer les investisseurs, booster la croissance économique et combattre la pauvreté du peuple ».
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