Un couple arrêté par la police pour avoir prétendument battu ses deux enfants âgés de 5 et 2 ans

La police a arrêté le vendredi 13 janvier, un couple à Lagos pour avoir prétendument abusé de ses deux jeunes enfants, âgés de 2 et 5 ans, après avoir reçu des plaintes de riverains. Ils sont identifiés aux noms de Busola Oyediran et Akebiara Emmanuel.

Les autorités avaient été informées des fréquents abus physiques des jeunes par leur mère biologique et son compagnon par des voisins inquiets. Suite au signalement, la police a fait irruption dans la résidence du couple à Egbeda/Idimu et les a placés en garde à vue. Plus tard, la police s’est rendue à l’hôpital où les voisins avaient emmené les enfants maltraités pour des soins médicaux. Interrogée, la mère des enfants a déclaré qu’ils étaient tombés d’une moto et avaient été gravement blessés.

La porte-parole du commandement de la police d’État, SP Benjamin, a confirmé l’arrestation et a déclaré que les deux hommes étaient actuellement détenus en prison et seraient inculpés par un tribunal d’ici le lundi 16 janvier. Il a déclaré que le père des enfants a été informé.

Voir les horribles photos ci-dessous :

Cette nouvelle horrible a fait parlé les nigérians sur les réseaux sociaux et a suscité de nombreuses réactions. En voici quelques unes ci-dessous :

Adinma Somadina a écrit: « Un enfant que vous avez porté pendant neuf mois, est passé par l’accouchement et ils le traitent comme ça… très très barbare »

Oluseyi Olubiri a écrit : « Celle-ci, elle est une pure mère méchante, ils devraient lui prendre ces enfants ». vous faire ressentir de la pitié pour l’enfant. Vous êtes allé plus loin en infligeant des blessures à un bébé qui ne peut même pas se battre pour lui-même. Les enfants sont si innocents même après les avoir battus, ils reviendront toujours vers vous pour vous réconforter. Ma question est, comment vous sentez-vous en voyant ces marques infligées à l’enfant ? »

Anihottest a écrit : « Pas question ! Le rapport est faux. Ils ne peuvent certainement pas être leurs parents biologiques. Peut-être que c’est un cas de tante/oncle ou d’enfants adoptés. Vous ne pouvez pas souffrir autant pendant l’accouchement pour faire cela à vos propres enfants ! Ahn ahn !! »

Punition pour maltraitance d’enfants au Nigeria

La maltraitance des enfants est caractérisée comme un cas où un parent ou un soignant met un enfant en danger de préjudice grave en lui infligeant des dommages physiques, en causant la mort, en provoquant une douleur émotionnelle ou en s’abstenant d’agir du tout. Le nombre d’enfants dans le pays qui subissent quotidiennement des abus mentaux, physiques, émotionnels et psychologiques souligne la nécessité d’une étude plus approfondie sur ce sujet.

La stigmatisation que la maltraitance des enfants cause à la victime est l’un de ses effets, car elle a une influence négative importante sur la société dans son ensemble. Ces jeunes deviennent des adultes émotionnellement distants et sans amour qui se livrent fréquemment à des vices sociaux qui contribuent à l’agitation dans la société.

Dans la société nigériane, c’est une vérité bien connue que les enfants sont obligés de mendier de l’argent, et il existe d’innombrables scènes de parents abusant de leurs enfants, même aussi jeunes que des bébés, les exposant à des toxines environnementales dangereuses et à des situations dégradantes.

Les auteurs des infractions susmentionnées n’ont pas été traduits en justice en vertu de l’article 30(1) de la loi de 2003 sur les droits de l’enfant. La loi interdit expressément l’achat, la vente, la location ou tout autre type de commerce d’enfants pour colportage, demande d’aumône, prostitution, etc…

La punition pour de tels actes, telle qu’énoncée à l’article 30 (3) de la loi sur les droits de l’enfant, prévoit qu’une personne qui enfreint les dispositions de l’alinéa (1) de cet article commet une infraction et est passible, sur déclaration de culpabilité, d’une peine d’emprisonnement de dix ans. La prévalence de la maltraitance des enfants au Nigéria est due au fait que la peine n’a pas été appliquée efficacement.