Depuis le lancement de l’ Union sacrée par le Félix Tshisekedi et le renversement de la présidente pro-Kabila de l’Assemblée nationale, Jeannine Mabunda, l’espace politique s’est réduit pour les forces d’opposition.

Dans une réunion tenue ce vendredi 08 janvier à Kinshasa avec les cadres et membres d’Ensemble pour la République , Moïse Katumbi a tenté de redéfinir son positionnement dans cette nouvelle donne politique.

Plusieurs points ont été effleurés par les cadres de ce regroupement politique.

L’ancien gouverneur de l’ex province du Katanga n’ambitionne pas d’intégrer le gouvernement d’Union Sacrée de la Nation.

 » Il n’est pas dans cette logique « , a répondu un élu Ensemble.

A l’issue de cette réunion , un cahier des charges des élus serait remis au Président de la République.

Les élus Ensemble insistent sur le changement d’homme pour apporter les solutions aux problèmes des congolais en mettant de côte les anciennes figures du chaos.

Plusieurs députés et proches de Moïse Katumbi ont menacé cette semaine de se retirer de l’Union Sacrée tant souhaitée par Félix Tshisekedi au cas où leur cahier des charges ne serait pas respecté.

Fort de ses 70 députés à l’Assemblée nationale, ce regroupement politique lorgne notamment la présidence du Bureau de l’Assemblée nationale.

En attendant bien-sûr , une déclaration solennelle de soutien à l’Union Sacrée du bureau politique d’Ensemble pour le Changement, notre flair journalistique a un peu creusé la situation et la tension qu’il y à Ensemble.

En fait, ce qu’espère Moïse Katumbi, c’est que le président Tshisekedi accélère dans ses réformes, notamment concernant la Commission électorale (CENI) et la Cour constitutionnelle. Le président d’Ensemble compte bien être candidat en 2023 et espère ainsi pouvoir concourir dans des élections transparentes et crédibles, contrairement au scrutin chaotique de 2018.

Par Gédéon ATIBU