Les forces de l’ordre a ont arrêté environ 70 personnes assistant à un concert non autorisé dans une villa située dans le quartier de Sidi Aissa, à Annaba jeudi 27 mai. Ils ont aussi saisi des quantités de comprimés hallucinogènes, de substances psychotropes, de drogues et même de boissons alcoolisées. Ces 70 personnes ont été arrêtées pour « organisation ou participation à une fête et à des rites sataniques », selon les enquêteurs en charge de l’affaire.

Munis d’un mandat de perquisition délivré par le procureur de la République près le tribunal d’Annaba, les policiers de la sûreté de la wilaya, avec l’aide des gendarmes, sont arrivés sur les lieux de la « fête clandestine », ayant lieu dans une villa, en début de soirée. Les forces de l’ordre ont procédé au transfert vers le commissariat central, de la totalité des convives de la soirée. Les individus arrêtés, ont été relâchés le lendemain entre 4h et 6h30 du matin, révèle algerie360.com.

Annaba

6 personnes accusées d’avoir organisé « une fête et des rituels sataniques »

Sur les 70 personnes arrêtées, 6 ont été placées en garde à vue. Parmi ces 6, on retrouve l’organisatrice de la fête, la propriétaire de la villa et son frère, accusés d’« organisation d’une fête et de rituels sataniques ». Mais aussi 3 autres personnes, en possession de joints, cigarettes contenants de la résine de cannabis. Ces 6 personnes devaient être présentées, ce dimanche au procureur de la république près le tribunal d’Annaba. On compte aussi parmi les personnes arrêtées, une trentaine de femmes mais aussi deux ressortissants étrangers.

Les personnes présentes arrêtées se défendent en affirmant : « Aucune preuve matérielle ou autre, à propos d’une quelconque pratique de rites sataniques n’a été trouvé lors de cette perquisition ». Car une fois les auditions finies, les individus arrêtés se rendent compte qu’il ne sont pas accusés d’une simple infraction, mais que les charges étaient beaucoup plus lourdes.

Un des participants à cette « fête clandestine », déclare : « J’aurais pu comprendre l’approche des autorités sécuritaires s’il s’agissait d’une soirée de métal ou de hard-rock à l’image de celles qui avaient lieu il y a une dizaine d’années de cela au niveau du théâtre de verdure, lors de l’Azimut Rock Festival d’Annaba ». En rajoutant qu’il est incompréhensible pour lui de confondre musique électro avec des rites sataniques.

Par Gédéon Ngango