Quelques heures après l’assassinat du Sheikh Djamali Moussa, vice-président de la société civile du groupement Batangi-Mbau, en territoire de Beni au Nord-Kivu la soirée de ce mardi 18 Mai 2021, le Centre d’Etude pour la Promotion de la Paix, la Démocratie et les Droits de l’Homme (CEPADHO) se dit très consterné par cette situation.

Dans une sortie médiatique la soirée de ce même mardi, le vice-président du conseil d’administration du CEPADHO, une structure de défense des droits humains basée à Beni, condamne cet acte et appelle les nouvelles autorités de la province du Nord-Kivu à s’impliquer dans la recherche des auteurs de ce crime.

« Nous sommes extrêmement choqué et consterné par la disparition tragique de notre frère, notre collègue Sheikh Djamali Moussa. Nous savons que c’est à la suite de son courage à défendre la population contre le terrorisme qu’il a été la cible de ces tueurs. Nous voulons ici, humblement solliciter les autorités mises en place au Nord-Kivu à pouvoir assurer la sécurité des défenseurs des droits humains… », a dit Maître Omar Kavotha, vice-président du conseil d’administration du CEPADHO.

Par Alexis Kasongo