Aucune entreprise chinoise n’est autorisée à nouer des contacts avec les groupes armés locaux. Dans leurs échanges commerciaux légaux, les sociétés chinoises d’armement exigent toujours la certification de l’utilisateur final auprès de leurs clients.

Cependant, la Chine a rassuré à la République Démocratique du Congo qu’elle n’a fourni et ne fournira jamais d’armes ou équipement militaires aux groupes armés illégaux sur son territoire.

Dans une interview, à la question de savoir d’où ils tirent leurs armes, le porte-parole du M23 Willy Ngoma avait donné selon lui 3 sources d’armes qu’ils disposent.

 » Nous avons trois sources d’armes. La première source, ce sont nos caches d’armes. Nous avions caché des armes dans les zones que nous contrôlions en 2013. Le gouvernement a pu détecter certaines de ces caches. Nous avons déterré ces armes. Nous avons commencé l’action

Notre deuxième source, nous achetons des armes au sein des FARDC. Ils en sont conscients. Ils vendent des armes et des munitions. Des civils achètent des armes à bas prix chez eux et nous les revendent à des prix exorbitants.

Notre troisième source, lorsqu’il y a des affrontements avec les FARDC, ils jettent leurs armes que nous récupérons « .

Par Gédéon Ngango


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