Avec une production de plus d’1,6 million bpj en mai (978 000 bpj en mars), soit une augmentation de 91 000 bpj contre une production nigériane de 999 000 bpj en avril (1,26 million de bpj en mars), soit une chute de 270 000 barils par jour (bpj), l’Angola devient ainsi le premier producteur d’or noir du continent.

Félix Tshisekedi & João Lourenço

L’OPEP, dans son dernier rapport publié jeudi 11 mai, relève une baisse de la production de 270 000 barils par jour du Nigéria, lui faisant perdre son statut de premier producteur de pétrole africain, comme il y a un an, au profit de l’Angola dont la production a grimpé de 91 000 bpj.

Les données de la Nigerian Upstream Petroleum Regulatory Commission (NUPRC) vont dans le même sens que l’OPEP, et relèvent une production pétrolière en baisse qui pointent à 998 602 bpj en avril, soit une baisse de 23%, le plus bas en sept mois.

Ce rapport de l’OPEP pointe du doigt par ailleurs, une baisse des exportations irakiennes et la suspension de certaines pipelines du pays; l’arrêt des activités du terminal pétrolier de Forcados, l’un des principaux terminaux d’exportation du Nigéria; ainsi qu’une interruption de la production suite à une grève à ExxonMobil ayant influé sur la production globale des États membres.

Ces différents facteurs ont, selon l’OPEP, contribué à la chute de la production pétrolière au sein de l’organisation de 310 000 bpj à une moyenne de 28,8 millions de bpj.

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