Les États-Unis sont préoccupés par les indications d’un usage disproportionné de la force par les agents de sécurité en réponse aux manifestations à Kinshasa le samedi 20 mai, y compris l’agression d’un mineur. C’est ce qu’indique un communiqué de l’ambassade des Etats-Unis à Kinshasa, rendu public ce mardi 22 mai.
« L’engagement des États-Unis en faveur du droit de se réunir, de la liberté d’expression et de la liberté de la presse est inébranlable ; ces droits sont le fondement d’une démocratie saine. Nous soutenons le droit du peuple congolais à manifester pacifiquement pour exprimer ses préoccupations et ses aspirations. Nous soulignons l’importance d’exercer ces droits de manière pacifique », indique le communiqué.
Le communiqué salue l’engagement rapide du gouvernement de la République Démocratique du Congo à identifier et à détenir les agents de sécurité responsables d’un usage disproportionné de la force.
Les Etats-Unis accueillent aussi « l’affirmation par le ministre des Droits humains de l’importance de la justice pour les victimes de violations des droits de l’homme ».
Le samedi 20 mai, l’opposition a organisé une marche pour protester contre la vie chère, l’insécurité généralisée en République Démocratique du Congo et l’opacité dans les préparatifs des élections prévues en fin d’année.
Cette marche a été réprimée par les forces de l’ordre. Des images circulant sur les réseaux sociaux numériques montraient des policiers en train de violenter un mineur. Ce qui a indigné l’opinion. Trois policiers ont déjà été interpellés pour cet acte.