Les travaux de la 21 ème session ordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) se sont tenus, ce lundi 25 juillet 2022 à la Cité de l’Union africaine, à Kinshasa.

Ces assises, convoquées par le Président Félix-
Antoine Tshisekedi Tshilombo, Président en exercice de laCEEAC, ont pour thème principal: » Education, santé, culture ». La Conférence des Chefs d’Etat et de gouvernement de la CEEAC est l’organe suprême de prise de décisions et de définition des politiques de cette communauté, conformément à l’article 12 du
traité révisé de la CEEAC.

Dans son discours d’ouverture, le Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, Président en exercice de la CEEAC, a fait remarquer que la 21 ème sesion ordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat et de gouvernement de la CEEAC se tient 7 mois après la tenue de la 20 ème session ordinaire, tenue le 19 janvier à Kintélé, au Congo/ Brazzaville, qui a marqué le passage de témoin entre deux présidences en exercice, celles assumées par la République congolaise et la République démocratique du Congo, dans les délais prescrits par le traité révisé de la CEEAC.

La 21 ème session ordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat et de gouvernement, a encore dit le Chef de l’Etat, se tient dans un contexte régional marqué par plusieurs menaces à la paix, la sécurité et la stabilité parmi lesquelles l’on peut citer la flambée des prix des produits de première nécessité dans les Etats membres, suite notamment aux mauvaises campagnes agricoles, conséquence du dérèglement climatique, de la crise sociale, économique et financière lié à la pandémie de la COVID-19 et, plus récemment, aux difficultés d’importation liées à lacrise russo – ukrainienne; la persistance de l’activisme des groupes armés rebelles, des groupes terroristes et autres forces négatives dans la région: la persistance des périls sécuritaires dans la région du Lac Tchad; la persistance de la crise humanitaire due aux déplacements des populations dans plusieurs Etats membres, principalement en conséquence de l’insécurité politico-militaire; l’usage de la transhumance à des fins criminels désormais identifié comme phénomène d’insécurité émergent dans l’espace CEEAC et la montée de la tension entre la RDC et le Rwanda, situation qu’il a déplorée tout en souhaitant qu’elle redevienne à la normale avec la détermination de tous.