Les candidats magistrats retenus après concours et repris dans la première vague invitée à Kinshasa pour le contrôle physique depuis le 14 novembre 2022, se plaignent et se trouvent dans une situation difficile et d’ambigüité suite au retard de la signature et publication de l’ordonnance présidentielle longtemps attendue mais aussi les modalités relatives à leur affectation.

Cette situation met en cause et va jusqu’à toucher la vie d’un certain bon nombre de ces candidats magistrats et surtout ceux qui sont venu des différentes provinces et n’ont pas des résidences ni familles d’accueils à Kinshasa ; ce qui les amènent, certains d’entre eux à passer la nuit dans les églises, écoles et cela dans des conditions humainement difficiles et déplorables qui a conduit jusqu’au décès de plus de trois d’entre ces candidats magistrats.

Eu égard à ce tableau sombre persistant qui plane sur la vie de ces futures magistrats d’une part, mais aussi sur l’appareil judiciaire congolais qui souffre de la carence des magistrats dans certaines de ces juridictions ; Action des jeunes pour le bien-être social en sigle « AJBS » monte au créneau pour dénoncer cette léthargie dans la signature de l’ordonnance présidentielle des nouveaux magistrats en vue de répondre pas seulement aux attentes de ces candidats magistrats impatients et en détresses, mais aussi dans le vif désire de bien asseoir et faire fonctionner l’état de droit tel que prôné par le Chef d’Etat car, dit-on « la justice élève une Nation », à martelé Roger NZUMBU MOSENGE, Président National.

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