C’était vraiment du sérieux, Tottenham a logiquement dominé un Real Madrid dépassé (3-1), et validé son billet pour les huitièmes de finale de la compétition.

Dans le camp Tottenham tout en maîtrise

C’est ce qu’on appelle du travail bien fait. Discipliné et travailleur, Tottenham a signé un succès aussi mérité que valorisant face à un Real Madrid à la peine, mercredi soir.

Grâce à un bloc solide et solidaire, les Spurs ont considérablement gêné le milieu de terrain adverse, mettant la plupart du temps en échec le trio Casemiro-Kroos-Modric. Et, dès que l’occasion leur en a été donnée, ils n’ont pas hésité à piquer en contre, ou sur attaque rapide. L’ouverture du score en est le parfait exemple.

D’une belle transversale, Winks trouvait Trippier (pourtant hors-jeu) côté droit, qui remettait de volée pour Dele Alli , plus prompt que les défenseurs madrilènes pour pousser le ballon au fond des filets (27e).

Le ton était donné.

Fidèles à leurs principes, les Londoniens ont continué de bien quadriller le terrain, histoire d’empêcher le Real de développer son jeu. Et ils l’ont puni en dix minutes après le repos. D’une frappe déviée, Alli s’est d’abord offert un doublé (56e), avant que l’excellent Eriksen, en contre, ne corse l’addition (65e). La messe était dite.

Le Real dans un jour sans soleil

Diminué par de nombreuses absences (K. Navas, Carvajal, Varane, Bael, Kovacic…), le Real a rendu une copie assez insipide, dans la lignée de sa défaite à Gérone, dimanche (1-2). Malgré dix premières minutes assez toniques, les protégés de Zinédine Zidane n’ont vraiment réagi qu’après l’ouverture du score adverse.

Il a ainsi fallu attendre la 29e minute pour assister à la première véritable occasion madrilène, une frappe de Casemiro bien repoussée par Lloris . Isco et Kroos souvent pris dans l’étau adverse, Karim Benzema et Cristiano Ronaldo n’ont eu que très peu de bons ballons à se mettre sous la dent.

Longtemps impuissants, les Madrilènes n’ont finalement pu que réduire la marque, par leur buteur portugais, sur un très bon centre en retrait de Marcelo
(80e).

Trop tard… Après trente matches sans défaite en phase de poules de Ligue des champions (la dernière remontait à octobre 2012), le Real met un genou à terre. Heureusement pour lui, dans l’autre rencontre du groupe, le Borussia Dormund a concédé un nul assez étonnant à domicile face à l’APOEL Nicosie (1-1).

Avec cinq points d’avance sur les Allemands, troisièmes, à deux matches de la fin, Sergio Ramos et ses copains ont neuf orteils en huitièmes de finale.

@Wabthomas