Nouvelles violences perpétrées par le M23: les Wazalendo résistent face à l’horreur

Dans une nouvelle escalade de violence, les rebelles du M23, soutenus par le Rwanda, ont récemment perpétré un massacre dans le territoire de Rutshuru, précisément dans le groupement de Kisigari. Ces actes barbares font suite à d’importantes pertes subies par les rebelles face aux jeunes résistants patriotes connus sous le nom de Wazalendo.

La nuit du lundi 9 octobre au mardi 10 octobre 2023 a été témoin de la tragédie, alors que le M23 a tué 7 civils dans cette zone sous son contrôle. Parmi les victimes figurent des notables et des chefs de villages, injustement accusés par le M23 d’être des collaborateurs des Wazalendo.

Ce massacre rappelle une stratégie cruelle précédemment utilisée par le M23 dans le territoire de Rutshuru, où ils avaient sauvagement assassiné plus de 300 personnes à Kishishe, les enterrant dans des fosses communes. Ces atrocités font écho aux défaites précédentes subies par les rebelles face aux jeunes résistants.

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Les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) ont vivement condamné cet acte de violence, le qualifiant même de crime contre l’humanité dans un communiqué publié ce mardi 10 octobre. Elles ont appelé la communauté internationale à prendre conscience de cette situation et à demander des comptes aux terroristes du M23 devant la justice.

Pendant ce temps, du côté des combats sur le terrain, les Wazalendo continuent de consolider leurs positions dans Masisi, ainsi que dans certains territoires de Rutshuru et Nyiragongo. Notons que les FARDC ont redéployé leurs forces à Kitchanga, dans le Masisi.

Face à la détermination des Wazalendo à libérer les zones occupées par l’ennemi, plusieurs colonnes du M23 ont été repérées ce mardi 10 octobre dans le Parc National de Virunga, à Tongo Rushovu, en direction de Rushege.

En réponse aux avancées des Wazalendo, le M23 a tenté de détourner l’attention en accusant le contingent burundais de fournir des tenues aux Wazalendo pour semer la confusion. Cette tentative est largement discréditée par des analystes indépendants, qui estiment que le M23 expose sa propre faiblesse malgré son armement provenant du Rwanda.