Destitué de son poste en mai 2020, à la suite d’une pétition au parfum d’une cabale de la famille politique de l’ancien Chef de l’Etat, l’ancien premier vice-président de l’Assemblée nationale, Jean-Marc Kabund-a-Kabund, a, au terme de l’élection d’un nouveau Bureau, coudoyé sa place ce mercredi 2021.

Surnommé « Maître Nageur » par les caciques du FCC (Front Commun pour le Congo), pour avoir eu le malheur de leuLer rappeler le triste feuilleton des « Mobutistes » partis précipitamment en exil, en traversant le fleuve Congo à bord des pirogues de fortune, pour rejoindre l’autre rive à la nage, Kabund a pris son dédommagement sur ses provocateurs.

Humilié, diabolisé et chassé comme un malpropre, le président national intérimaire de l’UDPS (Union pour la Démocratie et le Progrès Social), qui était pourtant l’interface de Néhémie Mwilanya dans la défunte coalition FCC-CACH, ne méritait pas pareil sort. Sans le moindre égard pour son statut de « Coordonnateur » de CACH (Cap pour le Changement), la plateforme ayant pour « Autorité morale » le Président de la République en personne, les Kabilistes n’avaient rien fait pour lui épargner un sort ayant porté gravement atteinte à son honneur et à sa dignité.

Les Kabilistes ont continué à se croire indéboulonnables, du fait qu’ils sont assis sur une majorité parlementaire superficielle, compte tenu de l’inexistence d’un parti ou regroupement politique majoritaire à l’Assemblée Nationale, en dépit de plusieurs mises en garde leur lancées par le Chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi, dont ils ne cessaient de torpiller les actions, aussi bien au sein du gouvernement, du parlement, de la territoriale, de la diplomatie, des entreprises du portefeuille de l’Etat que des régies financières.

Le nouveau revers politique qu’ils ont subi hier mercredi 03 février 2021, après la chute lamentable, le jeudi 10 décembre 2020, de l’équipe Mabunda, l’ex-toute puissante présidente de cette institution, devrait leur servir de leçon pour une bonne lecture des signes du temps.

Wabthomas