Il semblerait que le gouvernement veuille s’assurer que les dirigeants congolais ne jouent pas Ă cache-cache avec leur passeport ! Le ministre de la Justice de la RDC, Constant Mutamba, a eu la brillante idĂ©e de demander l’avis des services de renseignements avant de distribuer les certificats de nationalitĂ©.
Sans les bons outils technologiques en RDC, cette initiative risque de rejoindre le cimetiĂšre des bonnes intentions. On imagine dĂ©jĂ les agents secrets en train de fouiller frĂ©nĂ©tiquement dans des montagnes de paperasse…
Le plus cocasse dans tout ça ?
C’est que le prĂ©sident Tshisekedi lui-mĂȘme avait mis en garde contre ces « candidats de l’Ă©tranger » pendant sa campagne aux Ă©lections de 2023. Ironie du sort ou prĂ©monition ? Qui sait !
Alors, pourquoi ne pas profiter de la dĂ©claration de patrimoine pour faire un petit contrĂŽle surprise ? « Bonjour Monsieur le Ministre, voici votre formulaire. Ah, et pendant que vous y ĂȘtes, vous n’auriez pas un petit passeport Ă©tranger qui traĂźne ? »
Une coutume en RDC?
Blague Ă part, dans un pays qui se remet d’une agression, s’assurer de la loyautĂ© de ses dirigeants congolais n’est pas un luxe. Mais attention Ă ne pas tomber dans la paranoĂŻa ! On ne voudrait pas voir des ministres obligĂ©s de rĂ©citer l’hymne national Ă chaque conseil des ministres…
En fin de compte, cette histoire nous rappelle que la nationalitĂ©, ce n’est pas qu’un bout de papier. C’est un lien profond avec son pays. Alors, chers politiciens congolais, montrez-nous que votre cĆur bat vraiment au rythme du fleuve Congo !
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