Dans un communiqué ce 17 janvier, le mouvement du 23 Mars (M23) reconnaît la perte de deux de ses commandants et promet de répondre de manière adéquate aux attaques.
Selon Chimp Reports, le chef des renseignements du M23 Castro Elise Mberabagabo a été tué mardi lors de ces frappes des drones des FARDC contre la base du M23 à Kitchanga. Il figurait également parmi les principaux financiers du mouvement rebelle grâce aux transactions sur l’or dans la région, poursuit ce même média.
Tout ceci arrive au moment où les Forces armées congolaises (FARDC) ont annoncé le début des opérations conjointement avec les forces de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) composées par ses pays membres dont l’Afrique du Sud, le Malawi et la Tanzanie pour faire face aux groupes armés qui gangrenent la partie orientale de la République démocratique du Congo notamment le M23.
L’armée congolaise a accusé le M23, soutenu par l’armée rwandaise, d’avoir bombardé la cité de Sake avec des mortiers de 120 mm, de cela quelques jours. Les FARDC ont fustigé également la mort d’un de leurs tué par l’armée rwandaise et deux autres sont en captivité au Rwanda depuis hier. La situation s’aggrave malgré les efforts du Mécanisme Conjoint de Vérification pour le rapatriement des militaires égarés. La RDC soutient que le président Paul Kagame ne veut pas lacher la main sur les minerais de son territoire entretenant au passage des groupes armés dont le M23, une attitude fustigée également par le gouvernement burundais qui a au passage fermé ses frontières avec le pays de mille collines l’accusant de soutenir et de donner asile à la milice Red Tabara qui a tué au moins vingt personnes sur le sol burundais l’année passée.