Plus de dix jours après la décision de la chambre de conseil de la Cour de cassation de changer la détention de Jean-Marc Kabund en résidence surveillée, la mesure n’a pas été implémentée.

Des proches de l’Opposant parlent des injonctions provenant du haut sommet de l’Etat contre la décision par les juges de sa mise en résidence surveillée. On pointe du doigt les avis du Président Félix Tshisekedi émis au Tchad sur le dossier qui avait estimé que tout ceux qui le taxe de voleur devrait faire face à la justice. On croit dans l’entourage de Kabund que ces propos du chef de l’État ont semé la confusion influençant indirectement la situation et ces propos seraient à la base du blocus actuel.
Dans le sillage de la justice on parle plutôt d’une différence des points de vue avec l’accusé et ses avocats. La justice préconise de placer l’opposant en résidence surveillée dans une maison autre que sa villa de Kingabwa, ce que ses avocats ne semblent pas accepter.
Les proches de Kabund évoquent des risques d’une atteinte physique si l’opposant devrait rester dans un endroit autre que sa résidence habituelle. La justice craint perdre le contrôle de la situation si l’Opposant devait faire la résidence surveillée dans le quartier populaire de Kingabwa qu’il a érigé en bastion. On éviterait de fabriquer un autre Étienne Tshisekedi en transformant la résidence en un lieu de culte et de recueillement des militants.
Dans la citation à prévenu, la cour de cassation révèle que le député et opposant Jean-Marc KABUND est » actuellement en détention préventive avec assignation en résidence surveillée au centre pénitentiaire et de rééducation de Kinshasa (prison centrale de Makala) «
Par Gédéon Ngango
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