Le Soudan du Sud n’en finit pas de s’enfoncer dans la violence. 56 rebelles ont été tués dans des combats les ayant opposés ce week-end à des troupes gouvernementales près de Malakal, dans le nord-est du Soudan du Sud, a annoncé lundi un porte-parole de l’armée.
« Le nombre de rebelles tués après décompte est de 56 », a déclaré ce lundi 17 octobre le général Lul Ruai Koang, porte-parole de l’armée gouvernementale (SPLA/Armée populaire de libération du Soudan)
« De notre côté, nous avons perdu quatre combattants SPLA et 20 ont été blessés », a-t-il indiqué, affirmant que près de 200 pièces d’armement, dont des lance-grenades et des mitrailleuses, avaient été récupérées par les troupes gouvernementales.
La plupart des rebelles tués avaient « entre 13 et 18 ans »
Un photographe de l’AFP, invité par la SPLA à se rendre sur place, dans les villages de Wajwok et Lalo, proches de Malakal − la capitale de l’État du Nil oriental −, a dénombré une quarantaine de corps.
« Les rebelles ont attaqué nos positions vendredi soir […] en deux endroits, à Wajwok et Lalo », a expliqué le général Lul Ruai Koang. « Nos forces les ont repoussés et ils ont disparu. La plupart des combattants rebelles tués étaient mineurs, âgés d’entre 13 et 18 ans », a-t-il affirmé.
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Indépendant depuis 2011, le Soudan du Sud a basculé en décembre 2013 dans une guerre civile qui a fait plusieurs dizaines de milliers de morts, déplacé 2,5 millions de civils et provoqué une grave crise humanitaire.
Malgré l’accord de paix signé en août 2015 entre Riek Machar et le président Salva Kiir, les violences meurtrières se poursuivent dans plusieurs régions. La capitale Djoube a ainsi été le théâtre de violents affrontements début juillet entre les forces de Salva Kiir et celles de Riek Machar, qui ont fait des centaines de morts et plus de 70 000 réfugiés.