Un ministre adjoint ougandais chargé du travail, Charles Engola, a été abattu tôt mardi par son garde du corps lors d’une apparente dispute privée.
Selon les médias locaux, le garde du corps a ensuite retourné l’arme contre lui. L’incident a eu lieu dans la banlieue de Kampala, la capitale ougandaise, au domicile d’Engola. Les enquêteurs de la police se trouvent actuellement sur les lieux pour mener une enquête.
Engola était un colonel de l’armée à la retraite et a servi dans le gouvernement du président Yoweri Museveni pendant plusieurs années. Selon Brig. Felix Kulayigye, porte-parole de l’armée, l’assassinat d’Engola est un « incident malheureux » et l’armée enquêtera pour fournir des détails supplémentaires sur cette affaire.
Bien que le motif de l’attaque n’ait pas encore été précisé, les médias locaux ont indiqué qu’un différend concernant le salaire du garde du corps pourrait être à l’origine de l’incident. Selon NilePost, un journal en ligne, des témoins auraient entendu le garde crier qu’il n’avait pas été payé depuis longtemps alors qu’il travaillait pour un ministre.
L’incident risque de créer une onde de choc dans un pays où des hauts fonctionnaires ont été tués dans des attaques à l’arme à feu au fil des ans. En 2021, un ancien chef de l’armée ougandaise a été blessé et sa fille tuée lorsque des tireurs ont fait feu sur leur véhicule à Kampala.
L’Ouganda, situé en Afrique de l’Est, a été gouverné par le président Museveni depuis 1986 et est souvent critiqué pour la répression des opposants politiques et des voix dissidentes. Le pays est également confronté à des défis de sécurité, notamment l’insurrection du groupe rebelle Allied Democratic Forces (ADF) dans l’est du pays.