À partir de ce septembre, des dizaines de milliers de personnes en Europe et sur le continent américain vont commencer à tester un vaccin expérimental contre le VIH.

Après près de 40 ans de tests sur plus de 100 vaccins expérimentaux différents, ce nouveau médicament semble renforcer la résistance au VIH jusqu’à deux ans après son administration, rapporte Nature News. Il est trop tôt pour faire des déclarations audacieuses sur l’efficacité du vaccin – c’est le but de l’essai clinique de grande envergure – mais le fait que le vaccin ait atteint la troisième phase de l’expérimentation clinique est un bon signe que les médecins pourraient être sur la bonne voie.

Longue route

Le procès se déroulera dans huit pays et comptera 3 800 personnes transgenres et hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, selon Nature News. La moitié des participants à l’étude recevront quatre injections du vaccin au cours d’une année et les autres recevront un placebo. Le vaccin lui-même est constitué d’un virus du rhume handicapé avec des gènes synthétiques du VIH provenant de souches du virus trouvées dans le monde entier.

Les scientifiques espèrent voir au moins 65% des participants qui ont effectivement protégé le vaccin contre l’infection par le VIH, mais ils ne s’attendent pas à ce que les résultats soient publiés avant 2023.