Depuis le mardi 30 juillet, le ministère des Affaires Étrangères de l’Angola accueille la deuxième réunion ministérielle sur la situation de la sécurité et de la paix à l’est de la RDC. Sous la médiation de l’Angola, Kinshasa et Kigali ont eu une discussion directe au niveau ministériel, aboutissant à l’annonce d’un cessez-le-feu à partir du 4 août.
Côté congolais, la délégation est conduite par la ministre d’État, ministre des Affaires étrangères, Coopération internationale et Francophonie, Tumba Kayikwamba. Du côté rwandais, le ministre des Affaires étrangères, Olivier J.P. Nduhungirehe, représente son pays.
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La question qui reste en suspens est de savoir si les présidents Paul Kagame et Félix Tshisekedi signeront enfin la paix et mettront un terme à ce conflit.
La Pression Internationale s’Intensifie
Pour rappel, le 7 juillet dernier, les deux pays ont eu des discussions informelles à Zanzibar en marge d’une retraite des ministres des Affaires étrangères et des ministres chargés de l’intégration régionale au sein de la Communauté des États d’Afrique de l’Est. Le vice-ministre des Affaires étrangères congolais, Gracia Yamba, et le ministre des Affaires étrangères rwandais ont échangé sous la facilitation de la Tanzanie et du Soudan du Sud.
Depuis le 26 juillet, les États-Unis ont intensifié la pression sur l’Alliance Fleuve Congo (AFC), une coalition de groupes armés dont le principal est le M23, ainsi que sur des personnes et des entités associées à cette alliance. Cette sanction a de nouveau touchée Corneille Nangaa, fondateur de l’AFC, et Bertrand Bisimwa, président du M23.
Moins de 24 heures après les sanctions américaines, l’Union Européenne a également sanctionné le mouvement rebelle AFC et plusieurs de ses collaborateurs. Le colonel Augustin Migabo, commandant des forces spéciales de l’armée rwandaise, a lui aussi subi le même sort, mettant une pression supplémentaire sur le président rwandais Paul Kagame.
Sous un ton moins ferme, les USA et l’UE appellent au retrait des troupes rwandaises du territoire congolais et au retour au processus de paix de Luanda.
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Via Wab-infos
