La coalition Lamuka ne croit pas en une telle capacité de mobilisation des recettes internes, ni même externes, avec 500 millions seulement d’appuis budgétaires de la Banque mondiale et un milliard d’investissements promis, mais non détaillé. « On ne nous dit pas dans ce budget, quel est l’apport des partenaires et quelle est la mobilisation des recettes internes », pointe le député Daniel Safu.
Quand la société civile note que la gratuité de l’enseignement primaire n’est pas entièrement financée et que les élections locales ne pourront pas toutes être organisées, pour le député du FCC, Lucain Kasongo, président de la commission politique, administrative et juridique, ce budget est au contraire le début du changement. « Nous ne pouvons pas dire que le budget va résoudre tous les problèmes du pays. Le budget, c’est un processus. »
Le budget prévu par la précédente administration était de 7 milliards de dollars. C’est le nouveau chef de l’État qui a exigé qu’il soit de 3 milliards de plus. Pour la députée de L’UDPS Nadine Mangabu, de la coalition Cach, c’est une bonne chose. « Nous sommes en pleines réformes, selon la vision du chef de l’État. L’ajout des trois milliards permettra d’appliquer ces réformes. »
C’est à main levée que ce projet de loi budgétaire pour 2020 a été approuvé, dans une assemblée majoritairement dominée par la coalition au pouvoir Cach-FCC
Avec RFI.fr
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