Le président de l’association culturelle ENTE estime que les rebelles ADF persistent notamment dans le territoire d’Irumu et Mambasa suite à la division des fils et filles de l’Ituri.
“l’ADF ne fera rien aux ituriens si nous sommes unis” estime-t-il.
Que faire après le cessez-le-feu ?
La CODECO et FPIC (appelés Chini ya Kilima) sont les miliciens qui ont adhérés au processus de paix pendant l’état de siège, annonçant mettre fin aux hostilités.
Dans la région de Djugu couvert uniquement par la milice CODECO par exemple, la question que l’opinion se pose et celle de savoir si les opérations militaires devraient encore se poursuivre dans cette partie de l’Ituri après le cessez-le-feu.
Le Docteur Lonema Vajeru, président de l’association culturelle ENTE, regroupant les membres de la communauté Hema, pense qu’il est à temps à «l’observation» en laissant «la chance à la paix».
Ce fils Iturien estime que pendant que les FARDC observent, ces miliciens signataires des actes unilatéraux de cessation des hostilités devraient faire l’effort de respecter leur engagement.
“Oublions les peines de nos coeurs et parlons la paix ” exhorte t-il.
M. Vajeru pense aussi que les miliciens ne devraient pas poser au préalable des conditions pour négocier car mentionne-t-il «en posant des conditions, ne le posons devant nous mêmes comme ituriens»
Par rapport aux cas de dérapages, le président de ENTE reste confiant de l’amelioration de la situation dans une courte durée.
Au-delà des miliciens locaux, la province de l’Ituri fait face aux menaces des rebelles étrangers de l’ADF en territoire d’Irumu et Mambasa, une persistance de l’insécurité que Lonema attribue à la division des Ituriens.