Action des Jeunes pour le Bien-être Social en tant qu’ONG sentinelle de Droit de l’Homme et de protection de l’environnement, dénonce la lenteur de la procédure sur la plainte par nous initiée depuis le 07 février 2022 au parquet près le Tribunal de Grande instance de Lisala contre la société d’exploitation forestière chinoise dénommée, Congo King Beishen Forest Development en sigle « COKIBAFODE » basée dans la localité de Ngale, territoire de Lisala en province de la Mongala ; dont les deux principaux griefs qui lui sont reprochés étaient les suivant :
Exploitation illégale des bois d’œuvre dans le chantier COKIBAFODE dont une décision d’interdiction de l’évacuation des bois abattus dans l’assiette annuelle de coupe « AAC 2 » adjacente à l’AAC 1 qui est prévu pour l’exploitation à l’exercice 2022 selon le Plan Simple de Gestion que l’entreprise avait produit. Le regret est amer par le fait qu’aujourd’hui cette grande entreprise à charrois automobile important s’est permis d’évacuer les bois abattus en dépassement dans l’AAC 2 traversant le cours d’eau PANA qui constitue la limite naturelle de deux AAC 1 & 2. Cette manière de procéder viole les prescrits de l’Arrêté Ministériel 034 ainsi que du Code Forestier en vigueur.

COKIBAFODE n’est pas dans son premier forfait sur les crimes environnementaux, car la descente effectuée par l’équipe de l’AJBS a relevée en plus de ce qui est signalé ci-haut, la destruction volontaire d’un cours d’eau dénommé KPANZAKPA plus de 4 m de largeur dont l’exploitant s’est refusé de lancer un pont pour protéger l’écosystème aquatique mais décide de faire circuler les débardeurs et autres engins forestiers sur la rivière créa ainsi non seulement une barrière d’eau mais aussi la pollution énorme de cette rivière. Ceci constitue « un crime environnemental ».
Par la suite et à l’instar des deux principaux griefs reprochés à la firme, voici de nouveau un troisième grief qui s’ajoute toujours en charge de COKIBAFODE, nous citons : l’exploitation de l’assiette annuelle de coupe « AAC 01» de l’exercice 2021 sans avoir une lettre de prolongation du ministère de l’Environnement et cela sous l’œil passif et inactif de l’administration provinciale de l’Environnement sensée de veiller et constater en premier lieu tout crime environnemental dans les forêts de la Mongala. En sus, la firme se permet de marquer sur les grumes abattues en 2022 les numéros de l’ancien permis de coupe expirer de 2021 dont tous cela constituent des crimes environnementaux au regard de l’arrêté 084.
AJBS demande au Procureur général près la Cour d’appel de la Mongala de se saisir amplement du dossier et solliciter dans un premier temps la saisi de tous les grumes qui se trouvent au parc port de COKIBAFODE au motif qu’elles constituent des preuves matérielles des infractions environnementales par nous décriées ci-haut pour barrer la route à cette firme s’a prête à évacuer tous les grumes se trouvant au port pour effacer rapidement les traces des infractions qui lui sont reprochées.
AJBS demande à Madame le Vice-premier Ministre, Ministre de l’Environnement d’avoir un œil vigilant et faire de suivi normal de l’évolution de ce dossier tout en diligentant une équipe d’enquête mixte et indépendante en vue de palper du doigt les réalités concrètes de ce sabotage de la loi environnementale congolaise par cette firme Chinoise à martelé Roger NZUMBU MOSENGE, Président national
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