A Beni, dans le Nord-Kivu, les 16 et 17 juillet ont marqué un tournant décisif pour la jeunesse locale avec un dialogue sans précédent, orchestré par le Conseil urbain de la jeunesse et le Parlement des jeunes de Beni.
Sous le thème « Organiser des manifestations sans casse, ni contraindre les droits des autres », cet événement vise à redéfinir l’engagement citoyen dans le respect strict de la loi.
Patrick Kambale, vice-président du Conseil urbain de la jeunesse, explique : « Après plusieurs discussions préliminaires, nous avons senti le besoin d’unir nos efforts pour le bien de notre ville. » Il souligne les tensions existantes, accusant certains groupes de monopoliser « la violence dans la ville ».
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L’objectif principal est de mobiliser les énergies pour un impact positif. Des représentants de divers secteurs – mouvements sociaux, associations de conducteurs de motos, universités et écoles – se sont rassemblés pour échanger et envisager des actions concertées.
Cependant, cette initiative va bien au-delà des simples discussions. En effet, elle vise à coordonner efficacement les actions tout en respectant rigoureusement la loi. Autrement dit, il s’agit de trouver un équilibre délicat entre l’expression démocratique et le maintien de l’ordre public.
Par ailleurs, à long terme, les organisateurs nourrissent de grands espoirs. Leur conviction c’est que ce dialogue préviendra les incidents lors des futures manifestations. « Nous voulons que nos actions soient toujours bien planifiées et concertées », souligne Patrick Kambale, renforçant ainsi l’idée d’une approche proactive et responsable.
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