E. Tshisekedi                                                                                    By WabSoft Company

Le président du comité des sages du Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement, Etienne Tshisekedi, a saisi vendredi 23 septembre le Parquet général de la République contre «les auteurs des tueries» des journées de lundi et mardi derniers à Kinshasa.

A l’issue de la rencontre tenue ce vendredi à Kinshasa sur l’évaluation des évènements de lundi et mardi derniers, Etienne Tshisekedi, a déclaré :

«J’ai le regret d’annoncer à notre peuple et à l’opinion internationale que j’ai donné mandat au secrétaire général de l’UDPS de porter plainte contre les auteurs des tueries de journées du 19 et 20 septembre 2016.»

Dans cet extrait sonore, le leader de l’Union pour la démocratie et le progrès social dit espérer que la justice congolaise démontrera son indépendance en disant le droit:

La plainte vise les autorités suivantes :

  • « Monsieur Evariste Boshab, vice-premier ministre et ministre de l’Intérieur et de la Sécurité
  • Monsieur Denis Kambayi Tshimpungu, ministre de la Jeunesse et Sports
  • Monsieur André Kimbuta, gouverneur de la ville de Kinshasa
  • Général Bisengimana, commissaire général de la police nationale congolaise
  • Général Gabriel Amisi
  • Général Kanyama, commissaire provincial de la police/ville de Kinshasa.»

Les précités sont poursuivis pour «manquements graves contre les instruments internationaux de protection des droits de l’homme, la constitution et les lois de la République démocratique du Congo.»

Vous pouvez télécharger la plainte ici

Le bilan des échauffourées de ces deux jours à Kinshasa diverge selon les sources. Au moins trente-deux personnes ont été tuées lors de la marche de l’opposition qui a tourné en émeutes, selon un bilan officiel établi par la Police nationale congolaise (PNC). De son côté, le rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement déplore la mort de cent-et-deux personnes lors de ces  évènements.

Le Bureau conjoint des Nations unies aux droits de l’homme (BCNUDH) a publié un bilan provisoire d’«au moins une trentaine de personnes tuées. On a enregistré aussi 126 blessés à Beni, Kinshasa, Matadi et Goma». Au total, 368 personnes ont été arrêtées  par la PNC, les FARDC et l’ANR (Agence nationale des renseignements) à Bandundu, Beni, Goma, Kindu, Kisangani, Kinshasa, Matadi et Tshikapa, selon la même source.

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