En tout état de cause, celle de la commission mixte paritaire mise en place par la plénière de l’Assemblée nationale poursuit son bonhomme de chemin. Celà, malgré les aboiements et pesanteurs levées par les catholiques, protestants et autres formations politiques qui trouvent à redire sur cette question fondamentale et même déterminante pour la crédibilité du processus électoral devant déboucher, en 2023, sur la mise en place de nouvelles institutions.
Le président de la commission mixte paritaire, André Mbata, a affirmé, lundi 23 Août, que sa commission est décidée d’avancer malgré les pesanteurs constatées au sein de la plateforme des confessions religieuses.

» Le rapport sera déposé cette semaine au bureau de l’Assemblée nationale. Il sera ensuite présenté à la plénière « , a-t-il fait savoir à ceux qui pensent jouer indéfiniment aux prolongations.
La plateforme qui a la charge de désigner le successeur de Corneille Nanga à la tête de la CENI, n’a pas été capable de parler d’une seule voix et se mettre d’accord autour d’une candidature. Alors le groupe de six soutient avoir déposé ce proces-verbal de désignation de ses délégués, l’ECC et la CENCO sollicitent l’arbitrage du chef de l’Etat qu’ils désirent rencontrer en urgence. Mais celà fait environ une semaine que l’agenda du chef de l’Etat ne permis pas de satisfaire aux caprices des princes de l’église. Marcel Utembi et André Bokundua, respectivement président et vice-président de la plateforme des confessions religieuses ont écrit au chef de l’Etat Félix Tshisekedi et attendent d’être recus6au palais de la nation.
Pour rappel, l’église du Christ au Congo (ECC) avec la conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO ), avaient fait bloc contre la candidature de Denis Kadima, en invitant l’Assemblée nationale à rejeter le PV déposé par les six confessions religieuses.
Par Gédéon Ngango
Goma
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