L’Inspecteur général des finances, chef du service, Jules Alingete est désigné parmi les « trente [Africains] qui font l’Afrique de demain », une enquête de Jeune Afrique publiée en cette fin d’année.

Ce média panafricain a voulu mettre en lumière la détermination et le courage de chacun de ces Africains qui « font bouger les lignes, secouent le cocotier, s’évertuent à briser les multiples plafonds de verre et les carcans qui freinent le progrès ou excluent des pans entiers de nos populations, en particulier les femmes et les jeunes».

Jeune Afrique les recrute dans le champ de la justice, de l’État de droit, de la démocratie, de la préservation de l’environnement, de l’innovation et de la recherche, d’une finance plus accessible et plus solidaire, de l’émergence d’industries culturelles et créatives. Ils tentent, ajoute ce média, de mettre fin à la corruption, aux conservatismes en tout genre, aux systèmes politiques qui secrètent tant d’inégalités ou de gabegie.

Jules Alingete est l’unique Congolais sur cette liste restreinte. Nommé en juillet 2020, le patron de l’IGF fait parler de lui au pays dans le domaine de contrôle financier et de lutte contre la corruption.

A la tête d’une structure rattachée à la présidence de la République, redynamiser par Félix Tshisekedi à sa prise de pouvoir, Alingete se fait signaler notamment par la patrouille financière, un contrôle en amont des dépenses dans les différentes institutions et entreprises de l’État.

L’IGF a notamment produit des rapports accablants sur la gestion de la Gecamines, le projet Bukanga-Lonzo (à la base des poursuites contre l’ancien Premier ministre), le détournement des fonds Covid-19 et des fonds destinés à la subvention des activités sportives et dans les entreprises publiques.

Très présent dans les médias, Jules Alingete est devenu depuis une des personnalités phares de la République.