Dans une interview accordée le mardi 31 Août, le patron de l’inspection générale des finances (IGF), Jules Alingete a vanté le rôle  » crucial  » joué par cette structure depuis une année. À l’en croire, les missions de l’IGF ont été salutaires pour la République Démocratique du Congo.

 » Nous avons amène l’opinion publique à intérioriser la lutte contre la corruption et les malversations comme étant une priorité  » a-t-il déclaré.

Jules Alingete fait savoir également que l’IGF a mené un certain nombre de mission avec efficacité qui explique-t-il, ont la valeur d’exemple. Il s’agit entre-autres du contrôle des fonds alloués à la lutte contre la pandémie de Covid-19, à la base de l’arrestation de l’ancien ministre de la santé publique, Eteni Longondo.

Jules Alingete IGF

 » Nous avons également mené un travail sur les exonérations fantaisistes, qui étaient un fléau pour le pays. Le combat a été dur, et cette stratégie a été beaucoup critiquée, mais nous avons fait le bon choix. L’augmentation des recettes a notamment été permise par la lutte contre ces exonérations « , a-t-il fait savoir.

Aussi, le chef de service de l’IGF révélé avoir combattu le recours à la procedure d’urgence, qui consiste, quand elle est appliquée aux finances publiques, à violer la procedure normale.

« Elle tendait à devenir la règle, au mépris de l’orthodoxie financière. Là aussi, nous avons obtenu de bons résultats « , note Jules Alingete. Et de renchérir.

 » Sur dix actes de gestion, neuf étaient émaillées de fait de malversations. Aujourd’hui, six actes environ sur dix sont entachés de la sorte « .

Avec cette stratégie, Jules Alingete indiqué que l’Etat a pu collecter depuis le début de 2021, 509 millions de dollars de recettes par mois alors qu’en 2020, le pays enregistrait environ 300 millions de recettes mensuels soit une hausse de 200 millions.

 » Nous nous sommes battus pour encadrer les régies financières, nous avons déployé nos inspecteurs partout où il y’avait des points de perceptions des recettes de l’Etat pour nous assurer que les impôts, taxes et droits sont correctement réglés. Et cela a payé. En 2020, l’Etat collectait environ 309millions de dollars par mois, et nous avons vécu grâce à l’appui budgétaire du FMI. Mais depuis 2021,nous enregistrons 500 millions de dollars de recettes par mois « , s’est-il réjouis.

Par Gédéon Ngango

Goma

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