Le parti LGD, dirigé par l’ancien Premier ministre Augustin Matata Ponyo, a tranché de manière autonome concernant sa participation à la nouvelle Assemblée nationale de la République Démocratique du Congo. Franklin Tshiamala, secrétaire général du parti, a confirmé que le LGD siègerait au Parlement, marquant ainsi une divergence notable d’avec l’opposition globale qui conteste les résultats des élections législatives et provinciales du 20 décembre dernier.

Cette initiative a été illustrée par la présence de Matata Ponyo à la session inaugurale le 30 janvier, faisant du LGD le franc-tireur d’une opposition qui, dans son ensemble, dénonce des irrégularités sévères lors des scrutins. Tshiamala, avec pragmatisme, a invité à accepter les résultats : « le vin est tiré, il faut le boire », signifiant par là qu’il est temps de reconnaître et de travailler avec la nouvelle configuration politique.

Le LGD propose une approche de participation active et constructive aux débats parlementaires, en veillant à prévenir de futures dérives.

Une opposition fracturée ?

La décision du LGD d’occuper ses sièges au sein de l’Assemblée nationale congolaise pourrait bien être le signe avant-coureur d’une fissure au sein de l’opposition.

Alors que des figures comme Moïse Katumbi n’ont pas encore révélé leurs intentions, le choix du LGD de s’engager dans les débats parlementaires soulève l’interrogation : assistons-nous à l’émergence d’une opposition aux multiples visages, où la cohésion laisse place à des approches plus individualisées et peut-être plus pragmatiques face à la réalité politique du moment ?

La Rédaction

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