Oui. Bon, je voudrais vous faire une proposition : je crois que l’une des choses les plus importantes pour l’Afrique c’est de définir urgemment ce que pourrait être le statut des anciens chefs d’Etat. Excusez-moi, ce qui se passe en République démocratique du Congo n’est pas admissible. Mais c’est ce qui s’est passé au Niger avec le président Tandja. C’est ce qui s’est passé au Burkina Faso avec le président Blaise Compaoré.
Il y a une Constitution, que chacun respecte la Constitution. Et s’ils veulent la faire changer, ça doit être changé dans des conditions démocratiques. Il se trouve que pour le président Kabila, il a fait deux mandats. La Constitution prévoit qu’il ne peut pas en faire un troisième. Et il ne se donne même pas la peine de modifier la Constitution, il repousse simplement la date des élections. Personne ne peut considérer que c’est normal, s’agissant d’un pays qui doit être entre 80 millions et 100 millions d’habitants, un pays absolument considérable.
J’avais dit au président Tandja que s’il faisait ça ce serait une catastrophe, ça l’a été. Et j’avais dit au président Compaoré, aussi, qu’il ne devrait pas faire cela.
RFI
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