Le président congolais Félix Tshisekedi a lancé un pavé dans la mare diplomatique, envoyant valser les tentatives de négociations bâclées avec le Rwanda. « Je veux la paix, mais pas à n’importe quel prix », a-t-il tonné, faisant trembler les murs d’Addis-Abeba.
Fini les courbettes et les compromis honteux ! Kinshasa ne jouera plus le jeu des « rencontres informelles » orchestrées en coulisses. Le message est clair : le processus de Luanda ou rien !
Thérèse Wagner Kayikwamba, ministre des Affaires étrangères, a enfoncé le clou : « Nous ne sommes pas des agneaux qu’on mène à l’abattoir. Protéger notre peuple est notre priorité absolue. » Une déclaration qui sonne comme un uppercut diplomatique à l’attention de Kigali.
La RDC pose ses conditions, et elles ont le goût de la fierté retrouvée : le Rwanda doit d’abord retirer ses troupes du sol congolais. Fini de se cacher derrière le paravent du M23, qualifié de « coquille vide » par Tshisekedi lui-même.
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Cette posture musclée fait grincer des dents les « spécialistes en contradictions mensongères », comme les qualifie un analyste congolais. Mais qu’importe ! Kinshasa ne pliera pas devant les sirènes d’une paix au rabais.
Le message est limpide : la RDC veut la paix, oui, mais une paix digne, une paix qui ne soit pas synonyme de capitulation. Tshisekedi joue gros, mais il a le soutien d’un peuple las des humiliations.
Reste à voir si cette audace paiera face à un Rwanda habitué à dicter sa loi dans la région. Une chose est sûre : la partie d’échecs géopolitique qui se joue à l’Est de la RDC n’a pas fini de nous surprendre.
Par la Rédaction
Via Wab-infos
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