Au moins 12 ex-otages de rebelles ougandais de forces démocratiques alliées (ADF) ont été relâchés par ces rebelles dans la localité de Ndalya, entité du groupement Bandavilemba, dans la chefferie de Walese-Vonkutu, territoire d’Irumu en province de l’Ituri, la soirée de vendredi 12 Mars 2021.
L’information est confirmée par le centre d’étude pour la promotion de la paix, la démocratie et les droits de l’homme (CEPADHO) dans son bulletin d’nformation publié samedi 13 Mars 2021. Selon le CEPADHO, ces ex-otages parmi lesquels trois femmes, figurent parmi ceux portés disparus lors des attaques perpertrées les ADF à Ndalya et environs il y a presque trois semaines.
En relâchant leurs otages, les Terroristes de DAECH-RDC (ADF) les ont chargés de transmettre ce message à la population et aux autorités: « Convertissez-vous immédiatement en musulmans et abstenez-vous des pratiques qui fâchent Allah. Arrêtez les opérations militaires contre nous [Daech-RDC] si vous voulez être épargnés de notre vengeance», lit-on dans ce bulletin d’nformation.
Ceci est arrivé 48 heures seulement après que le Département d’Etat des USA ait qualifié l’ADF/MTM de terroriste mondial «DAECH-RDC» allié à DAECH-SYRIE et DAECH-IRAQ. Soit au lendemain du massacre de 3 civils à Matombo (proche d’Oicha) faisant ainsi un total d’au moins 58 civils tués dans l’intervalle de deux semaines dans les territoires de Beni au Nord-Kivu et Irumu dans la province de l’Ituri.
Le CEPADHO alerte les FARDC et les Casques bleus de la Monusco sur l’existence d’un grand bastion des combattants de DAECH-RDC (ADF) à Mugulu-Mugulu ainsi que d’autres camps autour, dans l’espace compris entre Boga, Tchabi et Kainama (dans le Territoire d’Irumu). Il encourage l’Armée et la Brigade d’Intervention de la Monusco à une opération urgente et ciblée sur cette base de l’ennemi, afin de rassurer les populations civiles à proie aux attaques des Terroristes du DAECH-RDC.
Alexis Kasongo
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