La star africaine n’a pas apprécié la publication d’une fausse interview dans laquelle il annonçait sa candidature à la présidentielle camerounaise.

Dans un droit de réponse publié sur Facebook, Samuel Eto’o fait part de son mécontentement à l’encontre du magazine Jeune Afrique qui a annoncé, en guise de poisson d’avril, la candidature de l’ancien attaquant à l’élection présidentielle camerounaise dans une fausse interview reprise notamment par France 24. L’ex-star du Real Madrid et de Barcelone dénonce une «interview fictive» et se réserve le droit «d’intenter une action en justice pour diffamation».
A la question «L’ancien attaquant George Weah, récemment élu président du Liberia, est-il un modèle pour vous?», Jeune Afrique avait fait répondre à leur Eto’o fictif: «Je dirais plutôt que Samuel Eto’o en est un pour George Weah. D’ailleurs Samuel Eto’o a dit non au Real Madrid, alors que George Weah a dit oui au Paris-Saint-Germain…»

Le droit de réponse de Samuel Eto’o publié sur Facebook:

Madame, Monsieur,
Faisant suite aux articles parus dans vos éditions en ligne du 1er avril 2018, je vous fais savoir que je souhaite exercer mon droit de réponse.
En effet, j’estime que les propos tenus à mon encontre portent atteinte à mon honneur et véhiculent de nombreuses allusions malsaines.
En conséquence, je vous saurais gré de bien vouloir publier le communiqué rectificatif suivant dans les meilleurs délais:
Mise au point
-Sous les titres “Je rêve de la présidence comme Jules César rêvait de Rome.” «Samuel Eto’o candidat à la présidentielle» et profitant d’une tradition séculaire liée au 1er avril, certains «journalistes» ont publié ce dimanche dans leurs éditions en ligne, une interview fictive sur une supposée volonté de ma part de me présenter au scrutin présidentiel camerounais de 2018.

  • Au regard de ce qui a été écrit, il apparaît que ces derniers ont voulu surfer sur deux éléments pour générer un effet malsain de buzz: La récente élection de mon cher ainé son excellence Georges Weah à la présidence de la République du Liberia et la notoriété que j’ai durement acquise au fil des années dans la pratique du football.
  • Or ce canular est malfaisant aussi bien sur la forme que sur le fond.
  • Pour ce qui est de la forme, En tant que camerounais je suis profondément respectueux des institutions de mon pays et ceux qui les incarnent. J’estime par conséquent que l’élection présidentielle de 2018 au Cameroun et l’exercice de la fonction suprême sont très importants pour que l’on puisse en parler avec autant de légèreté. Plus grave, les auteurs de cette farce évoquent pour la railler la crise anglophone. Une situation qui cause au quotidien la désolation et le deuil dans mon pays.
  • Pour ce qui est du fond, tant en ce qui concerne les références malsaines à la première dame du Cameroun, qu’à mon épouse ou à mon «rapport» à la gestion du pouvoir et les relations avec mes ainés; j’estime que les propos attribués à ma modeste personne sous le couvert d’une supposée farce sont absolument réducteurs et dénotent un manque de respect total de la part de leurs auteurs qui prétendraient qu’en 2017 j’aurais déclaré «avoir toujours rêvé de faire la politique» en précisant que «le moment tant attendu est enfin là!».
  • Enfin, je retiens que ces «média» en ont profité pour étaler le fond de leurs pensées sur le Cameroun!

Samuel Eto’o Fils

A défaut, je me réserve le droit d’intenter une action en justice pour diffamation.
Je vous prie de croire, Madame, Monsieur, à l’expression de mes salutations distinguées.
Samuel Eto’o Fils

© Wabthomas


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