Jusqu’à aujourd’hui, la pilule féminine n’avait pas encore d’équivalent masculin. Suite à la découverte des scientifiques américains, cela pourrait changer. En effet, il a été élaboré une pilule non hormonale pour les hommes ; cette dernière sera testée d’ici la fin de l’année 2022. Elle permettrait d’éviter les effets secondaires, ajoute l’AFP. Chez la femme, la pilule contraceptive peut provoquer des effets indésirables, comme par exemple un risque accru de formation de caillot sanguin, révèle 24matins.fr
A ce jour, cette pilule contraceptive pour homme fonctionne à 99% chez les souris. Il est prévu de possibles essais cliniques sur l’homme d’ici la fin de l’année.Mais alors, quelle prise en charge pour la (future) contraception masculine ? Chez les hommes, seule la vasectomie (méthode de stérilisation masculine) est prise en charge par la Sécurité sociale. Elle est remboursée à hauteur de 80%.
Dépression, obésité, hausse du taux de cholestérol, la première pilule penser pour l’homme était calquée sur le fonctionnement de la pilule féminine qui est basé sur des hormones (la testostérone), mais les effets secondaires indésirables cités plus haut ont fait changer de piste les scientifiques. La pilule non hormonale cible une protéine : le récepteur alpha de l’acide rétinoïque (RAR-alpha). Les chercheurs ont découvert que les souris dont le fonctionnement des récepteurs RAR-alpha était bloqué devenaient stériles.
Nos confrères de Santé Magazine ont recueilli le témoignage de Renaud, 42 ans, prêt à utiliser la contraception masculine : “ Je n’ai pas envie d’avoir d’enfant et encore moins qu’on me fasse un bébé dans le dos. Et puis, je suis d’accord sur le fait que les femmes n’ont pas à gérer les potentielles grossesses seules. Je pense donc que disposer de moyens de contraception est une chance pour les hommes comme pour les femmes, mais nous sommes moins informés sur ce point et que cela est regrettable “.
Par Gédéon Ngango
