L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) confirme que de toutes nouvelles versions hybrides du coronavirus, combinant des gènes des variants Omicron et Delta, surnommées officieusement  » Deltacron » , ont été identifiées chez 17 patients américains et européens.

Jusqu’à présent, l’OMS pensait très fortement que Deltacron était le résultat d’une contamination ayant eu lieu lors d’un séquençage. Mais il y a peu, des virologues de l’IHU Méditerranée Infection à Marseille ont affirmé qu’il existait vraiment, révèle letribunaldunet.

Tedros Adhanom

Deux mois donc après sa découverte, l’Organisation Mondiale de la Santé l’a enfin reconnu en tant que virus recombinant. Néanmoins, celui-ci circulant à très bas bruit depuis janvier, ne semble absolument pas inquiéter les spécialistes. Diverses études beaucoup plus approfondies sont donc désormais nécessaires afin de corroborer les premières observations.

Depuis l’été 2020, maints variants du SARS-CoV-2 se sont propagés successivement ou bien encore simultanément dans le monde. 

Deltacron serait donc un variant contenant des éléments de Delta et d’Omicron, ce qui en fait ce que l’on le nomme un virus recombinant. Il faut avouer qu’à ce jour la perspective d’un variant associant deux des versions les plus puissantes peut sembler effrayante…

Mais en réalité, des scientifiques de l’IHU Méditerranée Infection à Marseille, mandatés par le gouvernement, apportent, à travers un rapport publié mardi sur le serveur medRxiv, des données sûres concernant son existence. Ils ont réalisé cette analyse suite à la fausse alerte déclenchée par des chercheurs de l’Université de Chypre. Ces derniers avaient, en effet, affirmé en janvier avoir trouvé un variant hybride. Celui-ci s’est avéré, en fait, être tout simplement le produit de contamination entre des échantillons lors de séquençages.

Par Gédéon Ngango


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