La trêve humanitaire au Nord-Kivu a pris un tournant tragique ce lundi 15 juillet 2024. Bweremana, paisible cité située à 40 km à l’ouest de Goma, s’est réveillée sous un déluge de feu et d’acier.
Selon les premières informations, des bombes auraient été larguées aveuglément sur la population civile. Le bilan provisoire est de 9 morts, dont 5 enfants, et 5 blessés.
Aimé Mukanda Mbusa, notable de Rutshuru et défenseur des droits humains, n’a pas mâché ses mots : « C’est un acte criminel, un véritable génocide. » Il pointe du doigt le RDF/M23, accusant l’armée rwandaise et ses alliés d’être derrière cette attaque.
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Cette violation flagrante de la trêve soulève des questions brûlantes. Le gouvernement américain, à l’origine de cette pause humanitaire, va-t-il réagir ? Les sanctions tant attendues contre les agresseurs vont-elles enfin tomber ?
Mais l’inquiétude ne s’arrête pas là. Mukanda Mbusa tire la sonnette d’alarme : « Après la trêve, la situation risque d’empirer. Le RDF/M23 profite de cette accalmie pour renforcer ses positions en hommes et en munitions. »
Face à cette menace grandissante, l’appel à l’aide se fait pressant. Plus de 2 millions de déplacés internes attendent désespérément un soutien au Nord-Kivu. Le gouvernement congolais est exhorté à redoubler de vigilance, tandis que les yeux se tournent vers Washington pour une aide concrète.
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