Un rapport des Nations Unies a récemment mis en lumière l’implication de l’Ouganda dans les activités du groupe armé M23 en RDC, entraînant des réactions virulentes de la part de l’opposition congolaise. La coalition Lamuka a immédiatement appelé à des mesures drastiques contre l’Ouganda, comprenant la rupture complète des relations diplomatiques et l’annulation de tous les accords bilatéraux, suite à ces révélations.
Selon le document l’ONU, l’Ouganda aurait hébergé les dirigeants du M23 et auraient mené des réunions stratégiques à Kampala, ce qui soulève des questions sur le rôle ambigu de l’Ouganda dans les conflits de la région. Prince Epenge, porte-parole de Lamuka, a exprimé la position de la coalition avec fermeté : « Nous ne pouvons tolérer que nos prétendus alliés facilitent en sous-main les conflits qui déstabilisent notre pays. Nous exigeons que le gouvernement congolais prenne des mesures immédiates pour mettre fin à toute collaboration avec l’Ouganda. »
Considéré comme un partenaire stratégique dans la lutte contre divers groupes armés, notamment les Forces démocratiques alliées (ADF) dans le Nord-Kivu et l’Ituri, l’Ouganda sème la confusion dans le gouvernement de Félix Tshisekedi.
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La demande de Lamuka intervient dans un contexte où la région du Nord-Kivu a vu une recrudescence des activités militaires du M23, qui a récemment pris le contrôle de plusieurs localités clés, exacerbant la crise humanitaire et sécuritaire dans la région. Les actions militaires ont inclus des assauts sur des bases des FARDC, aggravant les conditions de vie des populations locales.
Lamuka, perçoit la trêve humanitaire récemment proposée par les États-Unis comme insuffisante, voire contre-productive. Selon Epenge : « Ces trêves temporaires ne font que prolonger la souffrance de notre peuple. Ce dont nous avons besoin, c’est d’une solution durable qui passe par le retrait de toutes les forces étrangères impliquées directement ou indirectement. »
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Selon le Groupe d’experts qui rapporte au Comité des sanctions établi par le Conseil, le gouvernement du Rwanda a renforcé son soutien au M23, permettant à ce dernier de réaliser des gains territoriaux majeurs dans l’Est de la RDC. La crise du M23, en rapide escalade, comporte le risque très réel de provoquer un conflit régional plus large.
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