Indispensable à l’organisme, elle revient sur le devant de la scène à chaque début d’hiver et encore plus en ces temps de Covid-19.
Mi-vitamine, mi-hormone
Cette molécule liposoluble est la plupart du temps considérée comme une vitamine, mais sa forme la plus active, le calcitriol se comporte plutôt comme une hormone stéroïdienne. Transportée par le sang, elle se répartit dans l’ensemble de l’organisme et active des récepteurs spécifiques au niveau de l’intestin, des os, de la thyroïde, des cellules sanguines.
Sa place au soleil
Sa production a principalement lieu dans les couches profondes de la peau sous l’action des rayons ultraviolets du soleil sur le cholestérol. D’où une moindre fabrication en hiver qu’en été. Pour s’assurer de bonnes réserves tout en prévenant le risque de cancer de la peau, il faut s’exposer régulièrement, de juin à septembre, sans crème solaire qui fait barrière aux UV, mais sans jamais que la peau ne rougisse.
La vitamine D, une bonne assurance santé
Outre son rôle indispensable dans le maintien d’os en béton, indispensables à la prévention de l’ostéoporose, la vitamine D régule diverses fonctions comme la transmission nerveuse et la contraction musculaire. Elle régule le système immunitaire et aide à résister aux infections ORL hivernales. En avoir de bonnes réserves préviendrait des affections cardiaques, de certains cancers (sein, côlon, prostate), mais aussi des formes sévères de polyarthrite rhumatoïde.
Vitamine D : les produits enrichis, oui mais…
Mieux vaut profiter d’une assiette océane composée de 100 g de poisson gras (maquereau, sardine, hareng, thon ou saumon) qui va fournir jusqu’à 15 µg (soit 200 unités internationales ou UI) de vitamine D, l’équivalent des apports quotidiens conseillés chez l’adulte. Les aliments auxquels on pense moins comme les huîtres, le foie de bœuf, le jaune d’œuf et les fromages type emmental en contiennent aussi un peu. Sans oublier la championne toute catégorie, la fameuse huile de foie de morue (250 µg pour 10 cl).
Vitamine D : à chacun sa dose
À l’automne, la vitamine D accumulée pendant l’été commence déjà à s’épuiser. Et après 50 ans, sa production faiblit progressivement. Donc se supplémenter en hiver présente un réel intérêt. Le dosage dépend des résultats d’une prise de sang : le taux de la « 25 OH vitamine D » doit se situer entre 40 et 45 ng/ml. De 22 à 30 ng/ml, il est recommandé de prendre 2 000 à 3 000 UI de vitamine D par jour, sous la forme d’ampoules ou de gouttes, d’octobre à mai. En dessous d’un taux sanguin de 22 ng/ml, la dose journalière s’élève à 5 000 UI.
En tête contre le déclin cognitif
En influant sur notre humeur, la vitamine D prévient le risque de dépression et agit sur les fonctions cérébrales (mémoire, apprentissage). Selon une étude américaine, elle permettait de ralentir les dégâts provoqués dans le cerveau par la maladie d’Alzheimer. Elle augmente en effet l’activité d’un antioxydant majeur, le glutathion, qui protégerait les neurones.
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