L’opposant Moïse Katumbi, Ex-gouverneur de la province du Katanga a tenu à annoncer son soutien et a fait appel à la mobiliation en faveur de la marche des laïcs congolais pour le 31 décembre.

C’est serai le Dimanche qu’a tombé cette date, un anniversaire de l’Accord dela Saint-Sylvestre, devraitdonc réunir, à travers toute la République démocratique du Congo, tous ceux qui s’opposent au « glissement » orchestré par Joseph Kabila, présidenthors mandat, etles siens pour se maintenir au pouvoircoûte que coûte etaumépris de la constitution et des accords qu’ils onteux-mêmes signés.

Dans sa déclaration, Moïse Katumbi revient aussi sur son éventuel retour au pays. Moïse Katumbi, par ailleurs président du club de football du TP Mazembe, a été condamné à 3 ans de prison dans un procès surréaliste dans un improbable dossier immobilier.

Depuis, le « gouv » vit en exil en Europe. Il explique sa position dans ce communiqué : «A différentes reprises, j’ai annoncé mon retour car j’en ai la volonté au plus profond de moi et les institutions les plus respectables et les plus influentes le réclament. Les évêques, dans leur rapport sur la décrispation, exigent mon retour en homme libre et disposant de ses pleins droits, y compris celui d’être candidat à l’élection présidentielle. Le Comité des droits de l’Homme de l’ONU a aussi sommé le gouvernement congolais de permettre mon retouren citoyenlibre et protégé. L’Union Africaine, le Conseilde sécurité des Nations unies, l’Union européenne, les Etats-Unis et bien d’autres partenaires internationaux ont demandé que soient appliquées les mesures de décrispation au plus vite.  Il n’y aqu’un régime commece lui de Joseph Kabila, sans parole, sans respect, pour ne pas répondre à ces exigences. 

Au-delà de moi, de nombreux opposants politiques et défenseur des droits de l’Homme sont encore en prison au mépris du droit et de la justice. Ils doivent être libérés sans délais. Face à un régime sanguinaire, qui n’hésite pas à éliminer ceux qui menaceraient leur dictature, à manipuler les forces de sécurité et instrumentaliser la justice, il faut s’organiser, planifier et parfois s’armer de patience. C’est la raison pour laquelle ce retour peut sembler long à certains. Mais, à eux et à tous, je réponds que mon retour est pour très bientôt et que ma lutte n’est pas destinée à mon seul intérêt personnel, mais à celui de tous ceux qui sont privés de liberté pour leur opinion politique. Mon retouren homme libre marquera non seulement ma libération, mais aussi celle detous les Congolais qui, comme moi, sont victimes d’un régime qui gouverne par défi.»

Wab-infos avec La Libre

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