Le Service de renseignement de la Confédération a souligné, dans son rapport annuel, la menace persistante de l’espionnage, en particulier russe et chinois, en Suisse.

Selon le directeur du Service, Christian Dussey, le développement dans ce domaine est préoccupant et aucun secteur n’a connu de développement positif. Le Service de renseignement a surveillé de près la situation en Russie ce week-end et note que la réaction occidentale a été calibrée pour ne pas aggraver la crise.

Suisse

Selon le SRC, la Russie a des ambitions impérialistes qui vont au-delà de l’Ukraine et veut étendre son contrôle en Europe de l’Est, mais une attaque armée russe contre la Suisse est extrêmement improbable.

Le renseignement met également l’accent sur la menace de l’espionnage en Suisse, en particulier de la part de la Russie et de la Chine. Les services russes restent très actifs en Suisse, avec plus de 70 agents russes parmi les personnes accréditées en tant que membres du personnel diplomatique ou technique/administratif.

La Chine dispose également de plusieurs agents des services de renseignement actifs en Suisse, mais leur nombre est considérablement inférieur à celui des agents russes. Les agents chinois se font passer principalement pour des scientifiques, des journalistes ou des hommes d’affaires, et ils ciblent principalement leur propre diaspora. Le rapport souligne que la surveillance, le contrôle et l’influence des Chinois à l’étranger relèvent de l’État et du Parti communiste chinois.

Le rapport mentionne également que 71 mesures de recherche ont été autorisées dans le cadre de la nouvelle loi sur le renseignement, la plupart étant liées à des affaires d’espionnage, sans plus de détails.

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