Le cas du député national Édouard continue Mwangachuchu soulève des questions en République Démocratique du Congo sur la possibilité pour un prévenu de se rendre à des rendez-vous médicaux à l’étranger.

Poursuivi pour trahison, participation à un mouvement insurrectionnel et détention illégale d’armes, le prévenu a récemment demandé sa mise en liberté provisoire pour répondre à des rendez-vous médicaux dans cinq pays différents, dont la Belgique, les États-Unis et le Royaume-Uni.

La demande a été accueillie avec scepticisme par l’officier du ministère public, qui a mis en doute la capacité du juge congolais à faire revenir le prévenu de l’étranger en cas de refus de rentrer au pays. Il a également souligné que la loi ne prévoit pas l’accord de la liberté provisoire pour des raisons médicales, mais que cette décision relève de l’administration pénitentiaire.

Malgré cela, les avocats de Mwangachuchu ont insisté sur l’état de santé précaire de leur client, qui souffrirait notamment de douleurs lombaires et aurait déjà subi une intervention chirurgicale. Ils estiment que leurs demandes de rendez-vous médicaux sont justifiées et qu’ils devraient être accordés.

La haute Cour militaire a décidé de reporter l’affaire au 3 juin pour répondre à la requête des avocats, laissant planer le doute sur la suite des procédures judiciaires en cours. Certains observateurs de la scène politique congolaise s’interrogent sur le traitement réservé aux prévenus politiques, qui peuvent être soumis à des accusations sans fondement réel et être détenus pendant de longues périodes sans être jugés.

Wab-infos

Si vous avez aimé cet article, n'hesitez pas à le partager sur les reseaux sociaux!!!