Dans un contexte de tension croissante dans l’Est de la République Démocratique du Congo (RDC), le président Félix Tshisekedi affiche une fermeté inébranlable face au mouvement rebelle M23, soutenu par le Rwanda. Lors de son discours du 30 janvier 2024, Tshisekedi a catégoriquement rejeté l’idée d’un dialogue avec le M23, les qualifiant de « terroristes ».

Cette prise de position intervient alors que le M23, toujours actif dans le Nord-Kivu, continue de susciter des inquiétudes internationales. Tshisekedi, soulignant la violation du droit international par les forces rwandaises sur le sol congolais, a insisté sur la souveraineté et l’intégrité territoriale de la RDC.

« Nous refusons tout compromis qui ne garantit pas la souveraineté de notre nation », a déclaré Tshisekedi, évoquant la poursuite de l’action militaire contre le M23 par les Forces Armées de la RDC (FARDC). Cette déclaration marque une position sans concession, rejetant toute négociation tant que le territoire congolais reste occupé.

Le président a rappelé l’importance des accords de Nairobi et de la feuille de route de Luanda, exigeant la cessation des hostilités et le retrait du M23. Il a affirmé la détermination de son gouvernement à défendre la RDC contre toute agression, tout en réitérant son engagement envers le plan de paix soutenu par l’Union Africaine et les Nations Unies.

La situation sécuritaire dans l’Est de la RDC demeure une préoccupation majeure, avec des combats continus entre les FARDC et le M23. Malgré les preuves de l’implication rwandaise, des sanctions efficaces contre le M23 et Kigali se font attendre.

Tshisekedi, qui a déjà entamé plusieurs initiatives diplomatiques, se heurte à des obstacles pour obtenir des résultats tangibles sur le terrain. Les rebelles du M23 maintiennent leur emprise sur certaines régions du Nord-Kivu, malgré les efforts internationaux et régionaux pour résoudre le conflit.

La Rédaction

Wab-infos.com

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